Zoom sur ma mission

Appui au pilotage pour l’amélioration de deux applications de cartographie du réseau

Par Solène Fricard, le 13 mars 2018

Fraîchement arrivée il y a 3 mois, en tant qu’appui au pilotage chez mon client, j’ai repris le flambeau que m’a légué Najla.

Le début de la mission a été un tantinet déroutant. Je n’avais jamais travaillé dans une DSI, et encore moins été confrontée à un jargon à ce point poussé. On ne me parlait que de « dump », de « coniques conformes », de « PTRL » … Cela m’a donné la même impression que la première fois que l’on m’a parlé Ch’ti (bon j’exagère, mais vous voyez l’idée). Il m’a fallu prendre mon mal en patience pour commencer à comprendre et à parler ce dialecte qui ne m’était pas encore familier.

Au fil des jours, j’ai commencé à me familiariser avec ce jargon, ce qui m’a aidé à cerner l’un des grands enjeux de cet industriel qui affecte directement mon équipe. En effet, mon client exploite des réseaux considérés comme sensibles et se doit (depuis le décret « anti-endommagement » de 2012) de communiquer de manière fiable sur la localisation de son réseau afin d’éviter tout incident.

Mon équipe travaille justement à l’amélioration et à la bonne tenue de deux applications permettant de cartographier précisément le réseau et d’assurer la fiabilité de ses données. Cela se joue au dixième de mètre près, sur quelques millions de plans. L’enjeu est de taille car cette fiabilisation entraîne une évolution considérable du nombre d’utilisateurs (de cartographes), alors que ces deux applications sont déjà en souffrance. D’où la mise en place d’une équipe il y a quelques mois, pour faire en sorte que les applications tiennent le coup. En parallèle de cela, d’autres chantiers gravitent (diverses obligations légales d’utiliser certaines normes cartographiques etc).

Comme je vous l’ai dit, dans cette équipe, je suis appui au pilotage. Cela consiste globalement en deux grands axes :

  • Aider à planifier les multiples projets, c’est-à-dire aider à formaliser les trajectoires avec toutes les parties prenantes
  • Mais aussi et surtout à fluidifier la coordination et la collaboration des équipes, ce qui passe notamment par de l’animation de réunions pour aider les projets à avancer et à dépasser les points de blocages, ainsi que par beaucoup de communication ascendante et descendante ; et ce dans une équipe aux personnalités bien différentes. En somme, il faut être l’huile dans des rouages qui ont une fâcheuse tendance à coincer.

Cette dynamique s’inscrit dans un contexte de mutation pour la DSI dans laquelle je travaille, puisqu’une transition vers un fonctionnement plus collaboratif (voire agile) est en marche, et qu’il faut aider à impulser le mouvement.

En bref, une première mission un brin épineuse, avec plusieurs défis à relever.